Le sonar qui permet aux cétacés libres de percevoir l'environnement marin riche et changeant avec une acuité extraordinaire, est en décalage complet avec l'univers morne d'un bassin à la surface lisse qui ne fait que réverbérer leur propre image visuelle et auditive. Il devient alors source d'un stress supplémentaire qui exacerbe l'ennui et la depression.
\r\nEn construisant le Tilikum Tank, en hommage à Tilikum, l'orque que la captivité a transformé en tueur psychotique, sujet principal du film documentaire Blackfish, Sea Shepherd a voulu que les gens touchent du doigt la réalité de ce qu'est la captivité pour ces animaux.
\r\nLe sol et les murs sont tapissés de miroirs car tout ce qu'ils perçoivent sous l'eau de leur environnement carcéral, c’est le reflet de leur propre image et l’écho constant de leurs propres voix, superposées à une musique de spectacle diffusée à plein volume.
\r\nLe public est invité à y passer quelques minutes pour se rendre compte... Pamela Anderson qui a inauguré le Tilikum Tank à Cannes en Mai 2016 dira au sujet de l'expérience : \"Je n'ai même pas réussi à y rester pendant les trois minutes requises et, lorsque j'en suis ressortie, j'avais envie de mordre quelqu'un. Je ne peux imaginer l'enfer que ça doit être de passer toute sa vie dans des conditions pareilles\"
\r\nLe problème éthique :
\r\nEnfermer à vie ceux que l'on aime, en disposer à volonté et contre leur gré : est ce cela le message que l'on veut transmettre à nos enfants ?\r\n
Lamya Essemlali -Présidente Sea Shepherd France
Finalement, imposer des conditions de vie contre nature à des êtres intelligents, sensibles et conscients dans l'unique but de proposer au public des spectacles payants ne devrait pas être présenté aux enfants comme une démarche morale et éthique acceptable. Les animaux deviennent des biens de consommation, objets de divertissement à l'instar d'une sortie au cinéma ou d'un jeu vidéo. Il n'est fait aucun cas du fait que ces animaux n'ont pas choisi d'être là et qu'une fois le spectacle terminé, le public rentre chez lui mais les animaux eux, restent où ils sont, voir sont déplacés dans des bassins encore plus petits. Le respect et l'empathie sont des notions essentielles à transmettre aux jeunes générations, ces spectacles sont aux antipodes de ces valeurs.
\r\nL'argument fallacieux de la conservation des espèces :
\r\nLe Marineland d'Antibes ainsi que d'autres delphinariums prétendent que la captivité présente un intérêt de conservation des espèces menacées dans leur milieu naturel. Or, les espèces que l'on retrouve le plus en captivité ne sont pas celles dont les populations sauvages sont les plus en danger, loin de là. Les critères de sélection des espèces candidates à la captivité sont surtout liés à leur résistance au stress du confinement et à leur coopération dans le dressage visant à assurer les spectacles vendus au public. Ainsi, les dauphins Tursiops (Alias Flipper le dauphin) ne sont pas considérés en danger par la CITES (LC : préoccupation mineure). C'est pourtant le dauphin que l'on retrouve le plus en captivité car il est particulièrement sociable et résiste un peu plus longtemps au confinement.
\r\nPar ailleurs, le Marineland n'a aucun programme ni vision, à moyen ou à long terme d'une quelconque remise en liberté des cétacés maintenus captifs à de prétendues fins de conservation. Tous les programmes de conservation authentiques, ont pour but final de renforcer des populations mises à mal dans leur milieu naturel. Dans le cas présent, la seule porte de sortie pour les orques et les dauphins captifs, c'est la mort (ou éventuellement le transfert vers un autre delphinarium).
\r\nOn peut aussi s'interroger sur le bien fondé qu'il peut y avoir pour l'espèce en matière de conservation, à maintenir certains de ses représentants dans des conditions où tous les instincts naturels qui ont permis à l'espèce de survivre jusqu'ici sont muselés (la chasse, la sociabilisation choisie, la migration, l'exploration...).
\r\nL'argument fallacieux de la pédagogie, à la limite de la publicité mensongère :
\r\nDe nombreux enfants de 10 ans savent tout des dinosaures, ils n'en n'ont pourtant jamais vu. Ils ont tout appris dans les livres et dans les reportages\r\n
Capitaine Paul Watson - Fondateur de Sea Shepherd
Les delphinariums prétendent avoir des vertus éducatives mais les animaux sont dressés pour effectuer des numéros stéréotypés qui n'ont rien à voir avec leurs instincts et leurs besoins naturels. Si le public revenait d'une visite au Marineland en connaissant un tant soit peu les orques et les dauphins, l'abbération qui consiste à les maintenir captifs leur sauterait littéralement aux yeux. Or il n'en n'est rien. Si certains visiteurs ne sont pas dupes des apparences et repartent avec un arrière goût amer, beaucoup sont persuadés d'avoir vu des animaux heureux de passer leur existence dans cet espace confiné et de s'offrir en spectacle jour après jour... Ils ne le savent pas mais ils sont passés à côté de la rencontre avec ses animaux extraordinaires et en payant leur entrée pour voir le spectacle, ils ont ajouté un verrou supplémentaire à leur cachot .
\r\nUn parc construit en zone innondable :
\r\nLes innondations d'octobre 2015 ont été catastrophiques pour les animaux du parc. La zone sur laquelle le Marineland a été construit a été classé en zone inondable en 2010. Dérèglement climatique aidant, les risques accrus pour les animaux sont de plus en plus préoccupants. Lors de la dernière innondation, les installations du Marineland ont été endommagées à 90%, les animaux de ferme, des raies, des tortues sont morts noyés et l'orque Valentin est décédée une semaine après le désastre alors que le bassin avait été souillé de manière dramatique (présence notamment d'hydrocarbures dans le bassin). Le Parc avait été complètement dépassé par la violence des innondations et s'était avéré dans l'incapacité de gérer une telle catastophe. C'est pour le moins inquiétant dans le sens où une épée de Damoclès climatique planne désormais sur les animaux.
\r\nLes alternatives pour le Marineland et pour le public :
\r\nL'argument de l'emploi est souvent et logiquement mis en avant pour justifier le maintien en activité du Marineland. Mais si l'argument économique peut se comprendre, un monde où il permet de passer outre l'éthique et la morale ne laisse rien présager de bon. De nombreux exemples dans l'histoire de l'humanité sont là pour en attester. Le Marineland n'est pas obligé de disparaitre, en revanche, il doit évoluer et amorcer dès que possible sa reconversion vers un lieu attractif sans cirque animalier et sans dauphins captifs. Le Parc a tout à gagner à se montrer visionnaire et à anticiper dès aujourd'hui son évolution. Il peut très bien développer les autres secteurs qu'il a mis en place, lancer de vrais programmes pédagogiques et de découverte et pourquoi pas organiser des expéditions en méditerrannée pour permettre au public de rencontrer les dauphins libres dans des conditions d'approche respectueuses. Des rencontres mutuellement consenties... pour changer !
\r\nIl reste aujourd'hui 4 orques captives à Antibes.
\r\nToutes sont nées en captivité, il n'en demeure pas moins que les instincts naturels de ces animaux sont inscrits dans leurs gènes, leurs aptitudes physiologiques et leur sonar restent effectifs et ont évolué pendant des millions d'années pour leur premettre de survivre et de s'épanouir en mer. Une phase d'apprentissage et d'adaptation sera évidemment indispensable mais l'argument selon lequel un animal maintenu captif dans des conditions contre nature, devrait le rester toute sa vie au prétexte qu'il n' a connu que ça, n' a pas plus de sens que d'affirmer qu'un homme né esclave devrait le rester sous prétexte qu'il n' a jamais connu la liberté.
\r\nCe que nous demandons au Marineland d'Antibes :
\r\nSea Shepherd étudie avec des scientifiques, des cétologues et des éthologues les possibilités d'offrir une alternative à la captivité pour les orques et les dauphins captifs - à commencer par ceux du Marineland. Des programmes de réhabilitation dans des baies fermées dans lesquelles les animaux pourraient progressivement renouer avec leurs instincts naturels et apprendre ou ré -apprendre à chasser et à évoluer dans leur milieu d'origine sont à l'étude. Plusieurs lieux pouvant être dédiés à cette étape cruciale sont pressentis et si un travail important et une grosse levée de fonds seront nécessaires pour faire de ce projet une réalité, la contribution effective et la bonne volonté du Marineland pourraient permettre de gagner de précieuses années. Le Parc leur doit bien ça et nous sommes prêts à l'aider dans ce sens.
\r\nTant que la Direction du groupe Parques Reunidos, propriétaire du Marineland, ne s'engagera clairement vers un programme de réhabilitation en milieu naturel des orques et dauphins qu'elle maintient captifs, nous invitons les citoyens conscients et convaincus par cette campagne à boycotter le Parc.
\r\n\r\nMarineland of Antibes is a French theme park founded in 1970 by Roland de la Poype in Antibes, in the Alpes-Maritimes region on the French Riviera. Covering 26 hectares, it includes a marine mammal park with a oceanarium, a water park (Aquasplash), an activity park for children (Kid’s Island), a mini-golf course (Adventure Golf) and a three-star hotel (Marineland Resort).
\r\nToday, it is the property of the Spanish multinational Parques Reunidos, whose main shareholder is the British investment fund Arle Capital Partners. Its current director is Arnaud Palu. In 2014, its turnover came to €37.3 million euros, with net income of €5.5 million.
\r\nCaptivity kills: the figures.
\r\nOceanariums claim that keeping marine mammals captive safeguards them against the many dangers of the ocean. According to this argument, depriving a being of freedom and keeping it in a confined space is doing it a favour. But who would want to live in a jail cell just to avoid the potential risks of the outside world?
\r\nAnd above all, this argument does not hold once we analyse the figures.
\r\nThe National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), which reports to the US State Department, estimates the life expectancy of female orcas living in the wild at between 50 and 60 years, and cetacean researchers have determined that the average life expectancy of orcas in the wild is 30 years for males, and 50 for females. The oldest known wild orca, which lives off the coast of British Columbia and has been named Granny, is now 103 years old. In contrast, at Marineland of Antibes, the average life expectancy of an orca is 18 years (as low as 12 years if stillbirths are counted). The oldest orca they have had, Freya, died of a heart attack at the age of 32.
\r\nOf the 197 captive orcas they had between 1964 and 2010, nearly two-thirds did not survive beyond 10 years in captivity. Fewer than 30 orcas have survived more than 20 years of life in theme-park tanks.
\r\nThe orcas of Antibes:
\r\nAll told, 18 orcas have been kept at Marineland of Antibes. There are now only four left. Two have been transferred to other oceanariums (one of them died five years after its transfer to Taiji, Japan, at the age of 14).
\r\nThe other 12 (including four stillborn orcas) died at Marineland of Antibes at an average age of 18 (12 if the stillbirths are included), which represent lifespans well below those of free orcas.
\r\n\r\n
The eight orcas that died at Marineland of Antibes are, in chronological order:
\r\nAnimals that are inherently unsuited to life in captivity:
\r\nOrcas and dolphins are meant to live in large spaces. They travel dozens if not hundreds of kilometres per day in the wild, which makes it impossible to keep them captive in any way without depriving them of the chance to satisfy their natural instincts. It is not the same as for reef fish, which spend most of their existence on a single reef, and for which captivity poses problems of a different kind.
\r\nOrcas and dolphins are very social animals, with an extremely high level of self-awareness. It is difficult for humans to fully grasp the nature of their sensory, emotional and relational world—and with good reason. Cetaceans are the only mammals with four-lobed brains (from mice to humans, all other mammals have only three lobes). According to researchers, this fourth lobe, which has many convolutions and connections, is the seat of emotions and social relationships. It is thought to be what allows cetaceans to communicate with each other in ways we can barely imagine.
\r\nSonar to see the world with unparalleled levels of sensory acuity.
\r\nCetaceans rely much more on sonar to perceive the world around them than on their eyes. This very effective natural scanner gives them sensory abilities that could inspire screenwriters of superhero films. A dolphin or orca that “looks” at you with its sonar can sense your emotions, state of health and heart rate, detect a tumour and even identify that a woman is pregnant before she herself has realised it.
\r\nA major advantage in the sea, sonar becomes a source of sensory and psychological torture in captivity.
\r\nI couldn’t stay in it even for the recommended three minutes, and when I got out, I wanted to bite someone. I can’t imagine what hell it must be to spend your whole life under conditions like that\r\n
Pamela Anderson speaking about the Tilikum Tank
The sonar that allows free cetaceans to perceive the marine environment with extraordinary acuity is completely unsuited to the dreary environment of a smooth-surfaced tank that constantly reflects their visual and auditory image. It becomes a source of additional stress that augments the animals’ boredom and depression.
\r\nSea Shepherd created the Tilikum Tank—the name pays homage to the orca that captivity turned into a psychotic killer and whose story is covered by the documentary Blackfish—to let people experience for themselves what captivity for these animals is like.
\r\nThe floor and walls are covered with mirrors, since everything the cetaceans perceive in their tiny underwater prisons is their own reflection and the constant echo of their own voices, superimposed over show music blasting at top volume.
\r\nThe public is invited to spend a few minutes in this “tank” to get a better idea. Pamela Anderson, who unveiled the Tilikum Tank in Cannes in May 2016, commented on her experience: “I couldn’t stay in it even for the recommended three minutes, and when I got out, I wanted to bite someone. I can’t imagine what hell it must be to spend your whole life under conditions like that.”
\r\nThe ethical problem:
\r\nLocking those that we love up for life, using them as we wish, against their will: are these the values we want to pass on to our children?\r\n
Lamya Essemlali - President of Sea Shepherd France
Finally, imposing such unnatural living conditions on intelligent, sensitive and self-aware beings for the sole purpose of entertaining the public in return for money should not be presented to children as an acceptable moral and ethical approach. In today’s world, animals seem to have become consumer goods—objects of entertainment like the cinema or a video game. Nothing is said about the fact that these animals did not choose to be there and that once the show is over, the spectators can go home but the animals must stay where they are and are sometimes moved to even smaller tanks. Respect and empathy are essential values to pass on to the younger generations, but these performances are the polar opposite of those concepts.
\r\nThe fallacious argument of species conservation:
\r\nMarineland of Antibes and other oceanariums claim that captivity helps ensure the conservation of species that are endangered in their natural habitats. But the species most often found in captivity are not the ones whose wild populations are in danger?far from it. The selection criteria for species targeted for captivity have much more to do with their ability to withstand stress under conditions of confinement, and their cooperativeness, so they can be trained to perform for paying audiences. The common bottlenose dolphin (the species used to play the role of Flipper) is not considered endangered by the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES) and has a “low concern” status. However, this is the species most commonly kept in captivity as it is particularly sociable and lives the longest under conditions of confinement.
\r\nMarineland also has no plan or vision, either in the mid or long term, for any release into the wild of the cetaceans it keeps captive on the pretext of conservation purposes. Any authentic conservation programme aims to increase populations that are threatened in their natural habitat. As things stand now, the only way out for captive orcas and dolphins is death (or transfer to another oceanarium).
\r\nWe can also question the logic, for conservation purposes, of keeping some members of a species in conditions that stifle all the natural instincts that have allowed the species to survive this far (hunting, selective socialisation, migration, exploration, etc.).
\r\nThe fallacious argument of the educational role: false advertising
\r\nMany 10-year-old children know everything about dinosaurs even though they’ve never seen one. They learned what they know from books and documentaries\r\n
Captain Paul Watson - Founder of Sea Shepherd
Oceanariums claim to play an educational role, but the animals are trained to perform tricks that have nothing to do with their natural instincts and needs. If the public came away from their visit to Marineland with even a bit of knowledge of orcas and dolphins, the aberration of keeping them captive would be very obvious to them. But this is not what happens at all. Although some visitors are not fooled by appearances and leave Marineland with a bitter taste in their mouth, many truly believe that the animals they have just seen are happy to spend their lives in this confined space and to perform for the crowds day after day. They do not realise that they have just missed out on a real encounter with these extraordinary animals, and that by paying their entrance fee to see the performance, they have added another lock to their prison door.
\r\nA marine park built in an area prone to flooding:
\r\nThe flooding of October 2015 was catastrophic for the animals of the park. The area where Marineland was built was categorised as a flood-prone area in 2010. Thanks to climate change, the heightened risk for the animals is more and more worrying. When this last flood occurred, 90% of Marineland’s facilities were damaged, farm animals, rays and turtles drowned and the orca Valentin died one week after the disaster due to the contamination of her tank (in particular, oil was detected in the water). The Park was completely overwhelmed by the severity of the flooding and showed that it was unable to manage a disaster of this scale. This is quite worrying, since a climate-change sword of Damocles now hangs over the remaining animals.
\r\nAlternatives for Marineland and the public:
\r\nThe employment argument is often put forward, logically enough, to justify keeping Marineland going. The financial argument is understandable, but a world in which this aspect overrides ethical and moral concerns does not auger anything positive. Many examples from human history support this. Marineland is not obliged to close up shop. In fact, it should look toward a new and more ethical future and begin a transformation into an attractive place without an animal circus or captive marine mammals. The park has everything to gain from adopting a visionary attitude and planning its evolution without delay. It can very easily expand the other sectors it has set up, develop truly educational programmes, and even organise expeditions into the Mediterranean to allow the public to encounter free orcas and dolphins under more respectful conditions—encounters based on mutual consent, for a change!
\r\nToday, Marineland of Antibes still has 4 captive orcas.
\r\nAlthough they were all born in captivity, they still have the natural instincts that are encoded in their genes. Their physiological aptitudes and sonar, which have evolved over millions of years to allow them to survive and thrive in the sea, continue to function. A learning and re-adaption phase will obviously be essential, but the argument that an animal that has been held captive under unnatural conditions must stay there the rest of its life because it has known nothing else makes no more sense than to say that a person who was born a slave must remain a slave since he or she has never known freedom.
\r\nWhat we’re asking of Marineland of Antibes:
\r\nSea Shepherd is working with scientists, cetacean specialists and ethologists to identify alternatives to captivity for orcas and dolphins—beginning with the ones at Marineland. We are looking into the possibilities for rehabilitation programmes in enclosed bays, where the animals can gradually reconnect with their natural instincts and learn or relearn to hunt and to interact with their natural habitat. Several places that are suited to this crucial phase have been identified, and although significant efforts and a lot of fundraising will be necessary to make this project a reality, the effective contribution and goodwill of Marineland could help save precious years. The park owes it to them, and we’re ready and willing to help it take the first steps.
\r\nAs long as the management of the Parques Reunidos group, which owns Marineland, fails to make a clear commitment to initiating a programme aimed at rehabilitating the orcas and dolphins it is holding captive, with a view to releasing them into their natural habitat, we urge all conscientious citizens who have been moved by our campaign to boycott this Park.
\r\n--------
Si vous voulez soutenir cette campagne, n'hésitez pas à faire un don à Sea Shepherd France
Depuis maintenant plusieurs années, l'huile de palme se retrouve dans plus de la moitié de nos produits en supermarché. Des biscuits au shampoing en passant par le biocarburant, cette huile a envahi les étalages grâce a son bon rendement et son prix peu coûteux.
\nPourtant l'huile de palme est loin d’être la solution pour une meilleure alimentation. En effet, celle-ci est responsable de la déforestation de masse en Indonésie et en Malaisie d'où 90 % de l'huile de palme provient. Les forêts sont brûlées ou rasées pour laisser place aux plantations de palmiers à huile et cela n'est pas près de changer. 52 millions de tonnes ont été produites l'année dernière et cela pourrait atteindre les 150 millions de tonnes d'ici 2050 avec la Chine et l'Inde très demandeurs.
\n Une biodiversité unique est gravement touchée par ces plantations. L'orang-outan disparaîtra dans 10 ans si rien ne change. De plus, ces plantations affectent les habitants du pays notamment à cause des brûlis qui ont causé plus de 500 000 cas de problèmes respiratoires en 2015.
ll y a quelques mois, le gouvernement français a abandonné l'idée de taxer l 'huile de palme en raison des pressions diplomatiques entre les deux pays. Cela met donc en évidence quel seuls nous, consomm'acteurs pouvons faire changer les choses.
\nLU, entreprise française de biscuits depuis 170 ans, utilise de l'huile de palme dans une grande partie de sa gamme de produits. Depuis quelques années, LU a fait des progrès en utilisant de l'huile de palme « durable RSPO », c'est-à-dire une huile qui doit éviter au maximum la déforestation. Sur le papier cela est juste, mais en réalité ce programme n'est guère fiable car celui-ci a été créé par les entreprises sans aucune participation des communautés donc il n'est pas indépendant et neutre ce qui fait qu'en cas de faute, les condamnations sont pour ainsi dire inexistantes...(aucune plainte n'a abouti depuis sa création.) De plus, selon des associations sur le terrain, l'industrie de l'huile de palme pousse les propriétaires terriens à déforester et à planter du palmier pour par la suite acheter leur récoltes. Dans ce schéma-là, ils peuvent mettre en avant qu'il n'ont pas déforesté... Le programme RSPO donne donc plus de possibilité à l'entreprise dans l’accaparement de terres. Comme si cela ne suffisait pas, l'huile de palme utilise du paraquat, un pesticide très nocif (interdit en Europe) qui assèche les terres. Après 20 ans d'utilisation, la terre n'est plus praticable, les entreprises vont donc planter sur d'autres terrains en attaquant à nouveau la forêt. Cette année la RSPO est allé plus loin en instaurant RSPO NEXT, une fois de plus l'idée est bonne mais en réalité cela est très peu efficace.Le programme est toujours instauré par RSPO et donc n'est pas en mesure de tenir un discours neutre face aux entreprises. En juin 2016, PanEco une ONG membres de la RSPO a quitté l'organisation en dénonçant son inaction et son manque d'intégrité. Tant que notre demande en huile de palme de baissera pas, les forêts vierges seront toujours en danger quelques soient les programmes mise en place.
\n De plus, en ce qui concerne la santé, l'huile de palme n'est pas bon élève.En effet, selon une récente étude de la EFSA (European Food Safety Authority) l'huile de palme transformée contient des contaminants génotoxiques et cancérigènes formés au cours de son raffinage.
\n\"L’EFSA a évalué les risques sanitaires associés aux substances toxiques se formant lors du raffinage à chaud (environ 200°C) des huiles végétales.
\nL’huile de palme raffinée est particulièrement pointée du doigt à cause de sa teneur très élevée en esters glycidyliques d’acides gras (GE), 3-MCPD et 2-MCPD\" Une étude d'autant plus inquiétante pour l'entreprise Lu car sa clientèle est jeune.
Suite a une pétition ayant récolté plus de 204 000 signatures sur change.org (Change.org/Lesecretduprince) demandant à LU de retirer l'huile de palme, nous lançons une campagne de boycott pour que cette marque emblématique du marché français montre le bon exemple en créant un programme de substitution de l'huile de palme. Ce programme s'établirait sur un moyen terme pour laisser à l'entreprise le temps de changer d'huile. Plusieurs marques ont déjà franchi le pas comme Harry's, Blédina ou Bjorg qui sont en processus de substitution. Saint Michel, Findus ou encore Jardin Bio ont terminé ce processus et proposent des produits sans huile de palme.
","author":"57c5f03e1109a089256f2324","lang":"fr","nbSupporters":24,"feedback":"","resume":"L’entreprise LU utilise de l’huile de palme dans une grande partie de ses produits. Il y a pourtant autour de cette huile de nombreuses revendications : \n- Elle est responsable de la déforestation de masse en Indonésie et en Malaisie ;\n- La biodiversité de ces lieux est gravement impactée par la plantation des palmiers ;\n- Les brûlis effectués pour la plantation des palmiers affectent la santé des habitants (+ de 500 000 cas de problèmes respiratoires en 2015) ;\n- Le paraquat, un pesticide très nocif interdit en Europe, est largement employé pour ces plantations. C'est un produit toxique qui assèche les terres ;\n- Selon une étude de la EFSA (European Food Safety Authority), l’huile de palme contiendrait des contaminants génotoxiques et cancérigènes formés au cours de son raffinage ;\n- Le programme RSPO (certification de l'huile de palme \"durable\"), est créé par les entreprises, pour les entreprises, sans aucune participation des communautés locales. En cas de non-respect, les condamnations sont pour ainsi dire inexistantes.\n\nNOTRE REVENDICATION :\nLU doit montrer le bon exemple en créant un programme de substitution de l’huile de palme. \n\nSOURCES :\n- Le jeune engagé, L'huile de palme durable achève les dernières forêts indonésiennes (en ligne), 2018. https://www.lejeuneengage.com/actus/lhuile-de-palme-durable-acheve-les-dernieres-forets-indonesiennes\n\n- Greenpeace, Huile de palme : compte à rebours final (en ligne), 2018. https://www.greenpeace.fr/huile-de-palme-compte-a-rebours-final/\n\n- Le plus Nouvel Obs, Huile de palme \"durable\" : un outil de greenwashing pour berner le consommateur (en ligne), 2018. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1308464-huile-de-palme-durable-un-outil-de-greenwashing-pour-berner-le-consommateur.html","isFollowing":false,"hasCommented":false,"activities":{"lastSharers":[{"date":"2024-10-21T09:58:38.971Z","fullName":"Hélèna 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Le 12 février dernier, l’ONG américaine International Rights Advocate (IRA) a déposé une action en justice au niveau fédéral à l’encontre des grandes multinationales du cacao, parmi lesquelles Mondelez, la société propriétaire de LU.
\nCe sont presque toutes les multinationales du cacao qui vont finalement passer devant la justice américaine : Mars, Mondelez, Hershey, Barry Callebaut et Olam.
Ces groupes ont reconnu implicitement le travail des enfants de 5 à 17 ans dans le secteur du cacao dès 2001 et s’étaient engagés à remédier à cela en diminuant de 70% le travail d’enfant d’ici 2020. Cet objectif est passé à 75% d’ici 2025. Cependant, entre 2015 et 2018, il y a eu une augmentation de 14% du nombre d’enfant travaillant sur des plantations de Côté d'Ivoire et du Gana (principaux exportateurs de Cacao).
\n
\nAujourd’hui, un peu plus d'1,5 million d’enfants travaillent dans ces plantations, soit 10% du nombre d’enfants en France par exemple.
En Côte d’Ivoire, 38% des enfants vivants dans des foyers agricoles travaillent dans les plantations de cacao (37% de travail dangereux) et 55% au Ghana (51% de travail dangereux). Sur la même période, le travail d’enfant dans ces deux pays a augmenté de 14%.
\nSource : http://www.commodafrica.com/24-02-2021-les-multinationales-du-chocolat-assignees-en-justice-aux-etats-unis-pour-le-travail-des
\n
\n
Bonjour consommateurs engagés,
\r\nPlus de 30 000 boycottants ont décidé de ne plus consommer les produits LU tant que l'entreprise n'arrête pas avec l'utilisation d'huile de palme. Depuis plus de 2 ans, notre combat continue pour permettre de protéger les forêts indonésiennes et malaysiennes en dénonçant la destruction de la biodiversité causée par la production excessive d'huile de palme.
\r\nSuite à cette importante mobilisation, nous aimerions savoir l'impact de notre boycott sur l'entreprise. En effet, le but du boycott est de pénaliser une entreprise financièrement lorsqu'elle ne respecte pas nos valeurs ou notre éthique.
\r\nLe questionnaire qui suit permettra de connaitre l'impact financier de notre boycott, et permettre de visualiser notre poids en tant que citoyen engagé.
\r\nVous pouvez donc répondre au questionnaire ci-contre pour nous aider à découvrir ces chiffres.
\r\nMerci pour votre engagement, et votre aide.
\r\nLe lien du questionnaire : https://forms.gle/6NBUEFtYV8efXx2z8
\r\nJohan pour le Jeune Engagé.
","_id":"5cfa3c4e62d90bf14257f906","created":"2019-06-07T10:28:30.124Z"},{"title":"L'huile de palme et abus sociaux","content":" Nouveau scandale dans la production d'huile de palme, L'organisation Amnesty International vient de mettre à la lumière du jour l'exploitation d'enfants et nombreux abus dans la production d'huile de palme. Cette étude s'appuie sur des investigations en Indonésie sur des plantations appartenant au grand groupe de matières agricoles Wilmar détenant plus de 43 % du marché international de l'huile de palme. Des plantations « durables » sont concernées.
\n
Les abus constatés sont l'emploi d'enfants âgés de 8 à 14 ans transportant des sacs pesant de 12 à 25 kg sans aucune protection et exposés à des pesticides nocifs. De plus, nombre de femmes seront contraintes de travailler pendant de longues heures sous menace de réduction de salaire. Un salaire qui avoisine les 2,30 euros par jour.
\n
Selon Amnesty, les sociétés « ferment les yeux sur l'exploitation de travailleurs dans leur chaîne de fabrication » et de « grandes marques continuent de profiter de pratiques illicites déplorables »
\nCes mêmes marques « assurent aux consommateurs que leurs produits sont composés d'huile de palme durable »
\n
« Il n'y a rien de durable dans l'huile de palme produite en faisant travailler des enfants et en ayant recours à des travaux forcés. Les atteintes aux droits humains découvertes au sein des activités d'huile de palme de Wilmar ne sont pas des cas isolés. »
\n
Ces conclusions jettent donc un doute sur les garanties du label « durable » celui que LU utilise.
\n
« Ce rapport montre clairement que les entreprises se servent de la Table Ronde (RSPO) comme protection pour éviter une surveillance accrue. Notre enquête à révélé que ces entreprises affichent une politique rigoureuse sur le papier mais qu'aucune n'a pu prouver qu'elle avait identifié des risques évidents d'atteintes aux droits humains dans la chaîne d’approvisionnement de Wilmar »
\n
Contrairement au message véhiculé par les multinationales , l'huile de palme n'est pas une ressource « Durable » puisque la transparence manque cruellement et les contrôles sont inexistants. Plus nous continuerons à faire de l'huile de palme, la seule huile utilisé dans nos produits, plus nous participerons à ces abus intolérables.
\n
LU doit s'engager à ne plus utiliser d'huile de palme dans ces produits pour ne pas favoriser une industrie qui ne prend pas en compte les enjeux environnementaux et sociaux. LU est une marque française de renom qui peut se passer d'huile de palme.
\n
Propos recueilli sur le rapport : Le scandale de l'huile de palme. De grande marques tirent profit de l'exploitation des ouvriers.
\nAmnesty International novembre 2016
\n
Le Jeune Engagé
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\r\n
\r\n « Chaque seconde dans le monde, nous produisons 10 T de plastique et toutes les 2 secondes 1 T finit dans les océans. En 2050 il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons dans la mer. » : C’est ce qu'a mis en lumière le reportage Cash investigation très récemment.
Le plastique est un cocktail de substances chimiques et ne disparaît jamais complètement. En effet, les particules dégradées de plastiques sont une source de pollution inquiétante pour la planète, elles mettent notamment les écosystèmes océaniques en danger et provoquent la mort des animaux marins. On estime à 5 000 milliards le nombre de particules qui flottent dans l'océan et s'étendent sur des millions de kilomètres carrés.
\r\nL’entreprise Coca-Cola participe activement à cette immense pollution puisque c'est 120 milliards de bouteilles en plastique produites par an par la marque, soient environ 80 bouteilles chaque seconde.
\r\nLa marque se targue d'avoir des objectifs de réduction des déchets, cependant dans les faits elle ne prend pas d'engagements significatifs. Alors que son objectif était d'atteindre 25 % de plastique recyclé et recyclable dans une bouteille, aujourd'hui, en 2018, cela ne représente que 7 %. La marque a, par ailleurs, signifié son ambition d'atteindre : « un monde sans déchet d'ici 2030 ». Cependant si elle ne tient même pas ses objectifs de 2015, compte-t-elle réellement prendre des engagements pour 2030, ou n'est-ce qu'une volonté de greenwashing ?
\r\nDe plus, la situation est encore plus grave qu'il n'y paraît ; le système de recyclage adopté par Coca-Cola nécessite, in fine, l'augmentation de la consommation de plastique. En effet, même si la marque met en avant la possibilité d'un recyclage à l'infini du plastique, cela n'est aucunement réalisable : la qualité du plastique se dégrade au fil du processus de recyclage, il en faut donc toujours plus pour produire la matière finale. C'est donc encourager la consommation de plastique afin de disposer de plus de plastique recyclé… Autant dire que c’est le chat qui se mord la queue.
\r\nAussi, dans son Business Plan de 2016, Coca-Cola indique que le système de consigne et l'augmentation de la collecte et du recyclage des emballages sont des menaces à son activité. La marque ne prend donc pas en compte les impératifs environnementaux auxquels nous faisons face aujourd'hui, au contraire elle persiste dans l'utilisation abusive de plastique.
\r\nEn boycottant Coca-Cola, nous demandons aux industriels d'entreprendre des recherches sérieuses sur des alternatives durables au plastique et à les mettre en place. Nous invitons également les gouvernements à prendre des mesures strictes et à sanctionner les entreprises qui prennent part cette catastrophe !
\r\nLa pollution par le plastique n’est malheureusement pas la seule bête noire du géant des sodas. Coca-Cola s'approprie depuis trop longtemps l'ensemble des nappes phréatiques à travers la planète et cela dans le plus grand silence des médias mainstream.
\r\nLa fabrication d' un litre de Coca-Cola nécessite six litres d'eau*, une quantité exponentielle qui prive les populations des pays les plus pauvres d’eau potable :
\r\n
\r\n Coca-Cola estime que puiser l'eau pure des nappes phréatiques minéralisée naturellement équivaut à rejeter des eaux usées préalablement traitées :
Grâce à une utilisation plus efficace de l’eau dans ses usines et à la restitution des eaux usées - une fois traitées - vers les bassins hydrologiques et les municipalités, Coca-Cola est en mesure de renouveler un volume d'eau équivalent à celui qu'elle utilise dans ses boissons et leur production.\r\n
\r\n
Dans cet effort d'évolution, à aucun moment la compagnie n'admet avoir une responsabilité passée, un devoir de réparation, de dédommagement envers les populations dont la souffrance est directement liée à leurs activités. (déshydratation, assèchement des sols, diarrhée, problème d'hygiène corporelle, problème sanitaire, diverses maladies infectieuses, etc.)
\r\n
Les efforts menés par la compagnie Coca-Cola sont louables mais insuffisants au vu et au su de la réalité de terrain comme le montre les documentaires relatant les différents problèmes. Nous considérons qu'ils sont complices et au même titre que Nestlé ou PepsiCo, (portent la responsabilité) ont leur part de responsabilité dans la déstabilisation des sociétés, l'appauvrissement des ressources en eau et la maltraitance de peuples.
\r\n
Une compagnie telle que Coca-Cola avec tant de moyens (41 millards d'euros de chiffre d'affaire annuel) peut sans difficulté muter et s'impliquer d'avantage pour le respect et le partage des ressources. Le profit ne soustrait en rien au devoir de respect de la vie, et même au contraire confère une lourde responsabilité de redistribution équitable. Ce que vous pouvez faire pour vous améliorer ?
\r\n
Boycottons ensemble les marques les plus consommées de la Coca-Cola Company et transmettons-lui un message fort et clair.
\r\n
\r\n Voici la liste des marques de Coca-Cola Compagny qui participent aux pillages des ressources naturelles en eau de la planète :
Consommer n'est pas un acte anodin, c'est pourquoi nous sommes heureux de vous voir nous suivre et nous vous remercions de soutenir et partager cette campagne. Devenir acteur de notre consommation est indispensable pour que demain devienne le monde dans lequel nous souhaitons voir nos enfants évoluer.
\r\nNous n'héritons pas la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants.\r\n
\r\nSt Exupéry
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\r\n* Entre 2,5L et 6L selon les sources ayant (investigué) enquêté sur le sujet. 6L étant la valeur diffusée sur la chaine française Public Sénat que nous avons retenue comme valeur de référence.
","author":"581f3656a9a79a34495d22b7","lang":"fr","nbSupporters":75,"feedback":"","resume":"Plastique :\nEn 2050 il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons dans la mer , et Coca-Cola c'est :\n\n- 180 milliards de bouteilles en plastique produites par an, soit 200 000 par minute ;\n- Un objectif de 25 % de plastique recyclé et recyclable dans une bouteille en 2015, alors qu'aujourd'hui en 2018, cela ne représente que 7 % ;\n- Une utilisation de plastique recyclé qui n'est pas viable, au fil du processus de recyclage le plastique se dégrade, il en faut donc toujours plus pour produire la matière finale.\n\nIl est temps d'entreprendre des recherches sérieuses sur des alternatives durables au plastique et de les mettre en place !\n\nPillage de l'eau (données de 2006) :\nLa fabrication d'un litre de Coca-Cola nécessite 6L d'eau, une quantité exponentielle qui prive d'eau potable les populations des pays les plus pauvres : \n\n- À San Cristobal au Mexique, Coca-Cola extrait 750 000 L d'eau par jour ;\n- En Inde, Coca-Cola extrait 1,5 millions de L d'eau par jour ;\n- Au total, plus de 300 milliards de litres tous continents confondus.\n- Ce manque d'accès à l'eau amène : déshydratation, assèchement des sols, diarrhée, problème d'hygiène corporelle, problème sanitaire, diverses maladies infectieuses, etc.\n\nPlutôt que d'utiliser l'eau des nappes phréatiques et de rejeter des eaux usées traitées, demandons à Coca-Cola d'utiliser de l'eau traitée pour sa production.\n\nSOURCES :\n- Coca-Cola avoue produire 3 millions de tonnes de plastique par an, L'Express, mars 2019. https://tinyurl.com/lexpress-coca-cola-plastique\n\n- Plastique, la grande intox, Cash investigation, 2018. https://www.youtube.com/watch?v=wZT3drAYIzo\n\n- Mexique : l’amère patrie du Coca, Complément d'enquête, France 2, 18 janvier 2018. https://www.youtube.com/watch?v=1zeTSTS91mU\n\n- L'eau pompée de Coca-Cola, Arte, 2006. 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Dès 2009, The Coca-Cola Company a été précurseur en matière d’emballage durable avec la PlantBottle, une bouteille 100% recyclable constituée en partie de plantes grâce à une technologie unique basée sur l’utilisation de bioplastiques. Le brevet a d’ailleurs été rendu accessible à la concurrence afin de déployer ce type de bouteilles.
Un récent partenariat stratégique va nous permettre d’aller encore plus loin. Grâce à un accord avec Indorama Ventures, Mares Circulares et Ioniqa Technologies, nous avons pu créer cette année un prototype de bouteille en plastique en PET constitué à 25% de déchets plastiques collectés en mer.
Cette innovation illustre la perspective d’une possibilité de recycler le plastique à l’infini.
Notre stratégie vise à créer une véritable économie circulaire des emballages. Notre conviction est en effet que le problème réside moins dans l’existence du plastique que sur le fait qu’il puisse finir en déchets sauvage. En effet, bien collecté et recyclé, le plastique est un matériau très adapté au packaging alimentaire.
C’est un matériau réutilisable à l'infini dès lors qu’il est produit puis collecté pour être recyclé et réutilisé pour du packaging alimentaire ou à d’autres fins. Le plastique est un matériau sûr tant d’un point de vue d’usage que sanitaire : le plastique se brise moins souvent que le verre et surtout prolonge la durée de vie des aliments.
Enfin, il est plus léger que la plupart des matériaux, son empreinte carbone est donc moindre. Par exemple, les bouteilles en verre, plus lourdes, entraînent une consommation de carburant plus élevée lors de leur transport.
NOS ENGAGEMENTS ET ACTIONS EN MATIERE DE PRESERVATIONS DES RESSOURCES NATURELLES EN EAU
Les données mises en avant sur ce site concernant notre gestion des ressources en eau dans le monde, au Mexique et en Inde datent de 2006. Aussi, elles nécessitent les mises à jour suivantes.
Pour produire ses boissons, Coca-Cola utilise avant tout de l’eau. Conscients de notre rôle vis-à-vis de cette ressource essentielle, Coca-Cola s'est fixé un objectif à l'horizon 2020 : restituer 100 % de l'eau que nous utilisons pour la fabrication de nos boissons à la nature et aux populations, dans toutes les régions du monde où le Groupe se trouve. Grâce à 248 projets communautaires mis en place dans 71 pays, cet objectif a été atteint dès 2015. Depuis cette date, Coca-Cola restitue à la nature l’équivalent de 100% de l’eau utilisée pour fabriquer ses produits.
Chaque année, le usines de productions de nos partenaires embouteilleurs utilisent l’eau de façon plus efficace, par la réduction des quantités utilisées pour fabriquer un litre de produit, alors même que les volumes de production augmentent. Notre efficacité s’est globalement améliorée de plus de 27 % en 13 ans.
Les rinceuses de bouteilles à air, les convoyeurs lubrifiés à sec et la mise en place de compteurs individuels au sein du parc de machines ont permis l’essentiel de cette réduction. Il faut désormais en moyenne 1,8L d’eau en moyenne dans le monde pour fabriquer 1L de boisson dans les usines d’embouteillages Coca-Cola. Le record mondial de sobriété est actuellement détenu par la France, avec une consommation moyenne, d’1,30L d’eau pour élaborer 1L de boisson.
COCA-COLA SOUTIENT ACTIVEMENT LA COMMUNAUTE DE SAN CRISTOBAL AU MEXIQUE POUR UNE MEILLEURE GESTION DES RESSOURCES EN EAU
Nous reconnaissons les défis auxquels la communauté de San Cristóbal est confrontée, et c'est pourquoi nous travaillons avec elle depuis plus d'une décennie pour fournir des réservoirs d'eau communautaires, des collecteurs d'eau sur les toits et des projets de conservation de l'eau pour aider à résoudre ce problème.
L'extraction d'eau de l'usine de San Cristóbal ne met pas en danger l'approvisionnement local en eau, étant donné que le réseau de distribution de la zone est alimenté par des zones humides et des puits peu profonds. Selon les données de la CONAGUA (dans le rapport \"Statistiques de l'eau au Mexique” de 2014), le fait qu'aucune eau n'atteigne la population répond à un manque d'infrastructures.
En ce qui concerne l'utilisation et la consommation d'eau, le « Programme d'actions et de projets pour la durabilité de l'eau. Vision 2030. État du Chiapas » publié par SEMARNAT (octobre 2012), indique que seulement 1% de la consommation d'eau est destinée à un usage industriel; 71% est utilisé pour les activités agricoles, d'élevage et d'aquaculture; 28% pour un usage public, urbain, domestique et de service.
Dans le cadre de notre engagement à utiliser et à entretenir efficacement l'eau, nous maintenons une norme de consommation de 1,25 litre d'eau par litre de boisson produite, cet indicateur étant une référence en matière d'efficacité internationale dans l'industrie des boissons.
En parallèle, Coca-Cola participe activement aux travaux d’interception et de captage des eaux de pluie, ainsi qu'à la construction d'infrastructures d'exploitation de l'eau à des fins agricoles ou domestiques. Coca-Cola Mexique a permis de construire :
• 26 bassins de rétention des eaux de pluie pour une capacité de plus de 800.000 m3 d'eau
• 363 citernes communautaires, alimentant près de 56.000 personnes en eau
• 16 pépinières communautaires qui produisent plus de 2 millions de plantes par an
• Près de 400 vergers à gestion d'eau optimisée
• Près de 600 toits adaptés à la collecte et au stockage d'environ 13.000 m3 d'eaux de pluie chacun
Ces infrastructures et initiatives auxquelles Coca-Cola participe engendrent également des emplois durables au niveau local. A titre d'exemple :
• L'entretien et la remise en état de chaque bassin de rétention nécessite le travail de 60 personnes,
• Chaque pépinière nécessite 6 personnes à temps complet ainsi que 10 saisonniers,
• Pour chaque citerne, construite en 24 heures, 15 personnes sont nécessaires. Les matériaux sont fournis par Industria Mexicana de Coca-Cola.
CONCERNANT LA SITUATION EN INDE, DES PROGRES IMPORTANTS ONT ETE REALISES
Nous restituons aujourd’hui l’équivalent de 138% de l'eau utilisée pour nos opérations de fabrication.
Grâce à de nombreuses innovations dans le procédé de fabrication, 1,84 litres d’eau y sont aujourd’hui nécessaires pour la production d’un litre de Coca-Cola.
En partenariat avec les ONG locales, les gouvernements et les collectivités, Coca-Cola soutient de nombreux projets dans le pays (notamment par le biais de la Fondation Coca-Cola), grâce auxquels, dès 2010, les enfants de 1 000 écoles ont eu accès à l'eau potable. Plus de 30 000 enfants défavorisés de la région de Chennai bénéficient également de ce programme.
En 2007, la marque a investi 10 millions de dollars dans la création de la Fondation Coca-Cola India.
Ses missions consistent à développer l'accès à une eau de qualité, protéger l'environnement et améliorer les conditions de vie des populations locales.
","content":"Les enjeux environnementaux liés aux emballages et à l’eau sont au cœur des préoccupations de Coca-Cola aussi bien en France qu’au niveau international. Nous avons conscience de notre responsabilité pour résoudre ces problèmes et nous agissons sur plusieurs leviers pour faire en sorte de réduire notre empreinte environnementale.
Nos engagements et actions en matière d’emballages durables
Pour The Coca-Cola Company et ses partenaires embouteilleurs, il est intolérable que les déchets plastiques se trouvent dans des endroits où ils ne devraient pas être : nos mers, nos forêts, nos plages, nos rues…
Notre priorité est donc de pousser à la systématisation de la collecte et du recyclage. Nous1 focalisons notamment notre énergie sur l’économie circulaire afin d'utiliser le moins de plastique vierge possible et d’amoindrir ses chances de finir en déchets (sauvages ou non). C’est tout l’objet de notre feuille de route globale « Un Monde Sans Déchets », qui a fixé en 2017 les grands objectifs suivants :
- Commercialiser des emballages 100% recyclables : c’est aujourd’hui déjà le cas en France pour l’ensemble de nos bouteilles et cannettes
- Intégrer 50% de plastique recyclé dans nos emballages d’ici 2023 en Europe (2030 dans le monde) : objectif déjà atteint cette année pour les bouteilles de 50cl de ses marques Coca-Cola, Fanta et Sprite.
- Faire en sorte que ces emballages soient collectés à 100% d’ici à 2025 en France et 2030 au global
Ci-dessous les grands axes de travail que nous avons mis en place pour réussir à atteindre ces objectifs :
RÉDUIRE NOTRE UTILISATION DE PLASTIQUE VIERGE
- La réduction de plastique dans nos bouteilles et nos emballages
Nous avons réduit de 3000 tonnes notre utilisation de plastique vierge en 2019 soit l’équivalent de
90 millions de bouteilles. Pour parvenir à ce résultat, nous avons par exemple allégé les bouchons des bouteilles en PET de 2,74 grammes à 1,97 grammes, soit une économie de 145 tonnes de plastique vierge. Les bouteilles PET de 50 cl ont été allégées de 8%. Les bouteilles de 1,25L de Coca-Cola, Fanta et Sprite ont été allégées de 15% ce qui représente une économie équivalente à 60 millions de bouteilles.
En 2021, des investissements seront effectués dans les usines de Coca-Cola European Partners France pour que l’ensemble des films plastiques de nos lots de canettes soient substitués par du carton.
- L’intégration de matériaux recyclés (dont le plastique) dans nos bouteilles
Notre stratégie de réduction de notre empreinte plastique repose également sur la valorisation et la réutilisation de tous les matériaux que nous utilisons. Aujourd’hui, nous avons déjà atteint l’objectif de 50% de plastique recyclé pour les bouteilles de 50cl de nos marques Coca-Cola, Fanta et Sprite. Les bouteilles de nos marques Smartwater et Honest sont pour leur part constituées de 100% de plastique recyclé.
Notre objectif, d’ici à 2023 en Europe est que l’ensemble de nos emballages en plastique intègrent au moins 50% de plastique recyclé.
AMÉLIORER LE TAUX DE COLLECTE & DE RECYCLAGE POUR FAIRE NAITRE UNE VERITABLE ECONOMIE CIRCULAIRE DES EMBALLAGES
Notre objectif est de collecter 100% de nos emballages pour éviter qu’ils ne finissent en déchets sauvages. Cet objectif est fixé à 2025 en Europe et 2030 dans le monde.
Nous travaillons collectivement avec l’ensemble de la filière industrielle pour améliorer l’adoption des bons gestes de tri. En effet, aujourd’hui en France, 99% des emballages sont collectés mais seulement 60% sont triés correctement.
La consigne serait une solution qui permettrait d’accélérer le processus de collecte en France, en complément d’une optimisation de la collecte de l’ensemble des emballages avec le « bac jaune ». Ce système permettrait d’augmenter la quantité et la qualité de matériaux recyclés dans nos bouteilles en plastique et ainsi transformer ce qui est aujourd’hui un déchet en ressource !
En Suède, nous sommes capables de produire des bouteilles en plastique 100% recyclé grâce à un taux de collecte de 90%. Cela n’aurait jamais été possible sans la mise en place de la consigne, qui a permis de récupérer un maximum de matière plastique pour la réutiliser dans de nouvelles bouteilles.
Il n’en reste pas moins que c’est une décision commune qui doit être prise par toute l’industrie et les acteurs impliqués.
Nous souhaitons également aller plus loin et nouer des partenariats avec des start-ups innovantes.
Avec la startup Lemon Tri, nous avons pu installer cette année 55 machines de tri dans les stades et lieux d’affluence.
En France, nous soutenons et rejoignons régulièrement des initiatives de notre secteur pour avancer sur les questions d’économie circulaire. Par exemple, nous faisons partie des acteurs à l’initiative du projet Loop (développé par Terracycle). Déployée depuis le mois de mai, la plateforme Loop propose aux consommateurs de retrouver des produits de grande consommation en version zéro déchet grâce à un système de consigne, sur une plateforme de e-commerce.
Aucune société ni organisation ne peut réussir à répondre à cet enjeu seule à l’enjeu du recyclage.
C’est l’affaire de tous ! C’est pourquoi nous collaborons avec nos partenaires embouteilleurs, les gouvernements, les ONG mais aussi nos concurrents pour réussir à atteindre nos objectifs. Par exemple, La Fondation Coca-Cola s’associe à la Fondation de la Mer pour le lancement de sa plateforme “Un Geste Pour La Mer”. Celle-ci a pour ambition de fédérer les initiatives locales de nettoyage des plages et d’ainsi lutter contre la pollution plastique en mer.
En matière de sensibilisation aux bons gestes de tri, nous collaborons également avec Citéo, qui a notamment lancé en juin dernier une campagne pour encourager le tri des bouteilles plastiques et l'économie circulaire.
INNOVER AU SERVICE DE SOLUTIONS ALTERNATIVES POUR LE PACKAGING DU FUTUR
Coca-Cola European Partners France, a co-créé une joint-venture avec Plastipak appelée Infineo en
2012 - dédiée au recyclage du plastique PET. Avec 1,5 milliard de bouteilles recyclées par an, elle est devenue la première usine en Europe en termes de capacité de production. Elle produit chaque année 48 000 tonnes de PET recyclé de haute qualité pour fabriquer de nouvelles bouteilles, l'équivalent d'1/3 de toutes les bouteilles plastiques collectées en France [...suite]
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\n
\nMais ce n’est clairement pas le seul acteur de la restauration rapide française à l'image de Burger King, Quick, KFC ou encore Starbucks. Tous ces acteurs participent en s'accaparant les ressources nécessaires et en ne recyclant pas leur déchets, à polluer massivement l’environnement. Toutefois, McDonald’s est l'enseigne la plus connue et implantée en France sur laquelle il y a la plus grande documentation à ce sujet, voici pourquoi la campagne porte sur McDonald's.
\nLa multinationale McDonald’s est déjà ciblée par la communauté I-boycott dans une première campagne, concernant l’optimisation fiscale car en plus de participer à la destruction de l’environnement, McDonald's se dispense de payer ses impôts sur les sociétés en France ! Quelle HONTE ! Lien de l'autre campagne de boycott : https://www.i-boycott.org/campaigns/mcdonald-s-l-evasion-fiscale-a-quel-prix
\nMais McDonald’s c’est aussi des scandales notamment pour ses pratiques sociales, anticoncurrentielles, ainsi que pour les effets néfastes sur notre santé désormais bien identifiés. L’association Zéro Waste France (ayant pour principaux objectifs de promouvoir la réduction des déchets et de permettre une meilleure gestion de nos ressources) a publié, à l'occasion de l'assemblée générale annuelle de McDonald's à Chicago en 2017, un rapport (de 42 pages!) analysant la politique déchets de l’enseigne. Leur rapport est sans équivoque : \"McDonald's doit porter la responsabilité de tous les déchets produits.\"
En France et sans faire de distinction entre la vente sur place (environ 50% des ventes selon la société) et la vente à emporter, la nourriture de ce géant du fast-food est emballée, et ce, systématiquement. Tous ces emballages génèrent une quantité de déchets considérable.
\nExemple : pour chaque repas servi, la société utilise en moyenne 57,5 grammes d’emballages en restaurant.
\nDe plus, certains de ces emballages semblent pourtant bien inutiles, comme le démontre bien le packaging d’un Happy Meal : un emballage superflu, qui pourrait purement et simplement disparaitre. L’enseigne affirme que le but est de procurer l’élément de surprise aux enfants qui découvrent leur jouet… Jouet qu’ils ont pourtant eux-mêmes choisi lors de la commande en caisse… Effet de surprise, vraiment ?
\n==> Selon le rapport de Zéro Waste : 80 millions d’emballages Happy Meal ont été vendu en 2015 en France.
\n
\nLe saviez-vous ? Mcdonald's est le premier producteur de jouets au monde!!!
\n
\nLa célèbre chaîne a vu ses déchets croître et parallèlement son taux de recyclage baisser. Une conclusion inquiétante qui va à l’encontre des promesses de la marque américaine.
\n
\nDans la réalité, ces emballages/déchets ne représentent que 25% d’un tri en vue d’un recyclage.
\nEn comparaison : 90% des déchets sont recyclés dans nos pays voisins : en Allemagne, Belgique et Pays-bas.
\n
\nCes emballages sont également souvent abandonnés sur la voie publique. Il existe pourtant une convention incitant les professionnels à oeuvrer contre les emballages abandonnées. Seulement 18% des restaurants français ont signé une convention de Lutte contre les emballages abandonnés. Les résultats de cette lutte contre les emballages abandonnés dans les quelques restaurants français ayant signé ce dispositif ne sont pas consultables, on ne peut donc pas identifier clairement l’efficacité de cette convention.
\n
\nEt les bio-déchets ? L’association Zero Waste France dénonce également une augmentation du gaspillage alimentaire : la part des bio-déchets côté cuisine représentait ainsi 13% de la totalité des déchets en 2013 et a bondi pour atteindre 20,3% en 2015. Pourtant depuis janvier 2016, en vertu de la réglementation en vigueur, tout producteur produisant plus de 10 tonnes de biodéchets par an est soumis à une obligation de tri pour valorisation. Cette obligation concernerait la plupart des restaurants français de l’enseigne. McDonald's indique, quant à elle, que le tri de ses biodéchets pour valorisation se déploie progressivement dans ses restaurants, sans donner pour autant plus d’éléments chiffrés ni d'échéancier. McDonald’s doit assumer ses responsabilités sociétales et ne pas exercer dans l’illégalité.
\nMcDonald’s n’a généralisé ni le tri pour les emballages recyclables (carton-papier) jetés dans ses restaurants, ni le tri des biodéchets produits dans les cuisines...
\n
\nLa politique déchet de McDonald's France se caractérise ainsi par une certaine opacité : l'enseigne ne communique ni sur la quantité de déchets produits par ses restaurants chaque année, ni sur l’évolution de celle-ci dans le temps, ni sur le nombre de restaurants ayant mis en place le tri.)
\nEn comparaison : En Allemagne, la politique déchet est clairement communiquée, ainsi que les données chiffrées.
\n
Pour McDonald’s, la vente à emporter implique par nature l’utilisation d’emballages jetables. La responsabilité de l’utilisation de ce type d’emballages pèserait davantage sur le client et ses propres habitudes de consommation que sur l'enseigne, selon cette dernière.
\nResponsabilité partagée avec le consommateur ? Certes, les clients des \"fastfoods\" sont en partie responsables des déchets laissés sur la voie publique alors qu’on ne peut nier aujourd’hui que dans la majorité des villes françaises des poubelles sont installées à chaque coin de rue. Le consommateur est donc techniquement responsable des déchets une fois en possession de sa commande. Mais McDonald's est également responsable de ce qu’il vend, surtout dans de telles proportions.
En ne faisant pas évoluer ses pratiques vers une réutilisation des emballages, la société entretient ses clients dans des habitudes de consommation qui ne permettent pas de réduire les déchets, alors que les consommateurs peuvent pourtant bien faire évoluer leurs pratiques. Si l’enseigne agit en ce sens, les consommateurs seront enclins à changer leurs habitudes et à devenir de vrais éco-citoyens, ne pensez-vous pas ?
\nExemple : En 2014, en Suède, la société a lancé une opération ponctuelle de marketing promotionnel incitant le public à ramener des canettes vides en contrepartie d’un hamburger ou cheeseburger (10 canettes) ou d’un Big Mac (40 canettes).Ces systèmes de gratification apparaissent avoir été mis en œuvre de manière toujours ponctuelle par McDonald’s, sous la forme d’opérations promotionnelles très bien accueillies par le public, sans pour autant reconduire ou surtout systématiser ces opérations.
\n
La vente sur place constitue le terrain le plus évident pour mettre en place un système de vaisselle ou d’emballages réutilisables.
\nMais cet éventuel système constituerait un coût pour McDonald’s en ce qu’il obligerait une adaptation des pratiques et de ses restaurants aux contraintes du réutilisable (préparation des commandes, lavage, nécessité de plus d’employés,…). Pourtant la société a vraisemblablement les moyens d’agir en ce sens au regard de sa santé financière excédentaire.
\nEn comparaison : En Allemagne, McDonald’s a mis en place l’utilisation de vaisselle réutilisable dans ses McCafés. Pourquoi ne pas le généraliser à tout type d’achat sur place ?
\n
\nMcDonald’s c’est aussi des engagements… Dans le cadre de son \"Plan Déchets\", McDonald’s communique abondamment sur la sélection de matières d’origine renouvelables ou recyclées pour ses emballages.
\nEn France, McDonald’s indique que 90 % de ses emballages sont en papier ou en carton. Ceci est une bonne nouvelle, mais le mieux serait quand même de limiter l’impact écologique de ses emballages en changeant le modèle économique du \"tout jetable\" notamment.
\nQu'en est-il des ressources naturelles lorsque celles-ci se retrouvent dans une poubelle - ou dans la nature - après à peine 10 minutes d’utilisation ?
\nDans un monde aux ressources finies, nous savons tous aujourd’hui que ce modèle économique n’est pas viable !
\nIl est important de souligner enfin que peu importe l’origine des emballages (McDonalds se servant trop facilement de cet argument pour dorer son image) l’objectif de l’enseigne devrait être la réduction massive des emballages et des déchets qu’ils génèrent ensuite.
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\nLE MEILLEUR MOYEN DE RESOUDRE LA QUESTION DES DECHETS EST, AVANT TOUTE CHOSE, D'EN PRODUIRE LE MOINS POSSIBLE : UN EMBALLAGE NON PRODUIT = UN DECHET DE MOINS !
Par ailleurs, l’analyse des informations sur la composition des emballages communiquées montre que la société utilise davantage de ressources qu’auparavant… Ce qui n’est pas très encourageant.
\nPourtant, lorsqu’on prend connaissance de leur site internet, la firme McDonald's nous laisse penser qu’elle agit concrètement depuis 1992 afin de concilier l’environnement et leurs responsabilités concernant leur activité. McDonalds se félicite d’avoir créé son « Plan déchets », sensé répondre concrètement aux problèmes de la sur-consommation d’emballages liés à son activité. Voici quelques extraits trouvés sur le site officiel de McDonald's France :
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\n« McDonald's travaille depuis de nombreuses années à limiter les impacts environnementaux des déchets produits par son activité, en s'attachant à agir sur l'ensemble de la filière en partenariat avec ses fournisseurs. Le plan déchets repose sur trois objectifs clés :
\n› Éco-conception des emballages : réduction du poids et du volume des emballages, sélection de matière d'origine renouvelable, substitution du plastique par le carton...
\n› Gestion des emballages abandonnés sur la voie publique en partenariat avec les collectivités et les acteurs locaux : Programme Emballages Abandonnés (PEA).*
\n› Valorisation en fin de vie de l'ensemble des déchets : cartons, huiles de friture, emballages, déchets organiques… ».
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\nNous sommes également assaillis depuis ces dernières années par des campagnes de publicités successives affichant l’esprit « green » de la marque, et sa très forte implication concernant les enjeux environnementaux. McDonald's peut-il vraiment se mettre efficacement au green tout en continuant ses activités ? Ne serait-ce pas plutôt typiquement du « green-washing » ?
\nComment concilier la protection de l’environnement et la réduction des emballages tout en continuant la course aux bénéfices ?
\nMcDonald’s France manque de transparence dans la communication de certaines données qui pourraient permettre de réellement évaluer les effets de son Plan déchet.
\nMais avec ce chiffre assourdissant des 115 Tonnes de déchets quotidiens générés par la firme, rien qu’en France, on peut se demander si leur but est de véritablement réduire leur considérable impact écologique…
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\nAu niveau mondial, c’est près de 2,8 tonnes d'emballages jetables utilisés par MINUTE.
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McDonald’s porte une responsabilité particulière, au regard de sa domination mondiale et de ses pratiques qui peuvent avoir des effets gigantesques sur l’environnement et servir de norme de référence pour les différents acteurs du secteur de la restauration rapide.
\n==> Ayant un marché mondial et français très prospère, McDonalds se doit à l’heure d’aujourd’hui de montrer par des engagements concrets sa volonté de réduire ses déchets et de proposer un système global de meilleure gestion des ressources et des déchets, ceci en donnant, bien évidemment, toute transparence sur ses données.
==> Enrichissement colossal favorisé par l’optimisation fiscale que pratique la firme, également dénoncé par I-boycott dans une autre campagne de boycott bienveillant. Ce n’est évidemment pas la seule entreprise à polluer massivement l’environnement et à profiter de systèmes fiscaux plus qu’avantageux, mais nous ne devons pas céder face à cette multinationale leader mondial dans le secteur de la restauration rapide depuis des décennies.
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\nNos revendications :
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\n1 - Adoptez une politique de réduction des déchets plus ambitieuses et différenciée selon que le client consomme sur place ou à emporter :
\n - Proposez des couverts lavables et réutilisables pour vos commandes faites sur place
\n - Utilisez des matériaux bio-dégradables (fabriqués à partir d’algues par exemple) pour vos emballages à emporter.
\n - Supprimez le packaging du happy meal, totalement inutile.
\n2 - Mettez en place une politique de sensibilisation de vos clients à la question des déchets : incitez les gens à venir avec leur propre sac, utilisez des verres réutilisables sous consigne, pourquoi pas instaurer un système de remise pour les clients les plus « écolos » utilisant leur propre sac, verre, contenant, faire une campagne de pub concernant les déchets abandonnés sur la voie publique, ou encore visant le trajet de vie d’un emballage depuis sa conception jusqu’au recyclage…
\n3 - Uniformisez le tri de vos déchets dans l'ensemble de vos restaurants français
\n4 - Respectez la loi en vigueur sur les bio-déchets
\n5 - Faite preuve de davantage de transparence dans les données communiquées concernant la gestion de vos déchets
\n6 - Communiquez davantage sur tous vos engagements afin d'inciter vos concurents à s'aligner sur ces nouvelles bonnes pratiques.
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L’objet de ce boycott est simple : exigons d’Eat Salad l’arrêt du plastique dans tous ces menus !
\nFondé en 2013 à Bordeaux, le réseau Eat Salad (SARL) compte déjà 18 restaurants partout en France tandis que 19 franchises devraient bientôt voir le jour. Ces bars à salades sur mesure ravissent les papilles, mais ils ont un arrière-goût de pétrole. Car aussi innovant que soit ce concept de fast-food sain et équilibré, on ne peut malheureusement pas le féliciter de son impact sur la planète : que vous y mangiez sur place ou que vous commandiez votre salade à emporter, tous les contenants sont en plastique : saladier individuel, couverts, gobelet et même un emballage pour la sauce.
\nOr, au regard des enjeux écologiques de notre temps et des conséquences environnementales désastreuses du plastique, son utilisation abusive et systématique par Eat Salad est inacceptable. Ce mode de fonctionnement va à contresens des efforts nécessaires tant au niveau du recyclage et de la production que de la consommation de plastique, efforts consentis par :
\n· Les citoyens qui s’efforcent de recycler leurs déchets et de réduire leur consommation de plastique à la source.
\n· Les pouvoirs publics qui adoptent des réglementations pour limiter l’usage du plastique : interdiction des sacs plastiques en caisse en 2016 en France, directive européenne sur l’interdiction de plastiques à usage unique dès 2020.
\nNous jugeons en effet indispensable que les entités privés et commerciales participent elles aussi à cette lutte contre le plastique et ses conséquences, et appelons ainsi Eat Salad à prendre ses responsabilités.
\nToutefois, notre objectif n’étant pas de miner un commerce pour le plaisir, nous nous permettons de proposer quelques pistes de changement qui seront la condition de la levée de ce boycott citoyen.
\nIl existe désormais de nombreuses alternatives aux plateaux repas en plastique, fabriquées à partir de matières premières organiques recyclables. Couverts en amidon de maïs, assiettes en bambou, gobelets en pulpe de canne à sucre, serviette en papier recyclé, etc ; ce type de dispositif doit être adopté dans tous les restaurants Eat Salad. En plus de cet ajustement indispensable d'autres dispositions peuvent être prises : systèmes de consigne et utilisation de vaisselle réutilisable pour les repas consommés sur place ou développement d'outils de communication incitant la clientèle à apporter ses propres contenants.
\nOutre l’impact écologique de telles mesures, leur mise en œuvre aurait un effet positif direct sur l’image du fast-food : le plastique étant corrélé à une alimentation et un service médiocre, servir vos produits dans des contenants en plastique est par conséquent contraire à l’image de qualité, de fraîcheur et de professionnalisme que vous souhaitez renvoyer.
\nEat Salad, votre consommation de plastique est néfaste et son abandon bénéfique, nous attendons votre réaction !
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