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STOP À LA CAPTIVITÉ DES DAUPHINS À PLANÈTE SAUVAGE
Adressé à Planète Sauvage
Le parc animalier Planète Sauvage (près de Nantes) détient 9 grands dauphins dans un delphinarium inadapté à la vie de ces cétacés. Les soins promulgués laissent à désirer. Des spectacles sont donnés avec les dauphins dans le but de divertir, aux dépens du bien-être animal. NOS REVENDICATIONS : - Que Planète Sauvage s'engage à mettre un terme aux spectacles animaliers dans son parc - Que Planète Sauvage arrête la reproduction des dauphins en captivité pour ne pas continuer à promouvoir les delphinariums. - Que Planète Sauvage participe à la création de sanctuaire au plus près du mode de vie des dauphins pour la suite de la vie des dauphins exploités. - Que Planète Sauvage ne participe pas à l'échange de dauphins avec d'autres parcs animaliers à travers le monde.
Description
En résumé : Le confinement, pour eux, c’est toute l’année et toute la vie !
Planète Sauvage est un parc animalier situé à Port Saint-Père, à 20km de Nantes. C'est un parc de 85 hectares. Environ 1100 animaux y vivent, de 120 espèces. Il a été créé en 1992 par Monique et Dany Laurent sous le nom de « Safari Africain ». En 2015, il devient la propriété de la multinationale Looping Group, dont le principal actionnaire est un fond d'investissement du Groupe Bruxelles Lambert. Son directeur est Philippe Vignaud. En 2009, la Cité Marine est créée. Planète Sauvage détient 9 dauphins, tous nés captifs dans divers centres d’Europe.
Alors que les dauphins sont des animaux doués d’une très forte sensibilité et d’une grande intelligence, le delphinarium de Planète Sauvage est totalement en désaccord avec des principes d’éthique animale :
- l’environnement des dauphins en captivité est inadapté à leurs besoins biologiques (bassin trop petit, eau artificielle traitée à l’ozone, pas de lien entre individus).
- les soins qui sont promulgués aux dauphins laissent à désirer : 5 dauphins morts à Planète sauvage pour des raisons de mauvaise santé dues à de mauvais soins.
- les dauphins sont exploités pour divertir
En boycottant le delphinarium, donc en refusant d’assister à des spectacles où sont exhibés des cétacés, cela permettra de faire pression sur Planète Sauvage afin qu'ils changent leurs pratiques ! La souffrance des dauphins est immense, leur exploitation et leur captivité doit cesser !
Nos requêtes :
- que Planète Sauvage s'engage à mettre un terme aux spectacles animaliers dans son parc
- que Planète Sauvage arrête la reproduction des dauphins en captivité pour ne pas continuer à promouvoir les delphinariums.
- que Planète Sauvage participe à la création de sanctuaire au plus près du mode de vie des dauphins pour la suite de la vie des dauphins exploités.
- que Planète Sauvage ne participe pas à l'échange de dauphins avec d'autres parcs animaliers à travers le monde.
Pourquoi cette campagne de boycott ?
1. Le dauphin, un animal à protéger dans son milieu naturel.
Le grand dauphin (tursiops truncatus) présent dans les delphinariums tels que Planète Sauvage est une espèce vivant, à l'état sauvage, dans toutes les mers du monde (sauf les zones arctiques et antarctiques). Même si les dauphins sont régulièrement pris au piège et tués par les filets de pêches, ils ne sont pas considérés comme des animaux en danger. Les parcs animaliers ayant un delphinarium n'ont aucun but de préservation de l'espèce. Leur but n'est jamais de relâcher un dauphin à la mer, ni d'être un sanctuaire en lui fournissant un environnement adapté. Le but est uniquement lucratif.
2. Un environnement inadéquat
Un dauphin libre peut nager jusqu’à 100 kilomètres par jour, plonger jusqu’à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Il tisse des liens à vie avec ses congénères. En milieu sauvage, les dauphins passent leurs journées à se déplacer, chasser, fouiller les fonds marins dans un environnement diversifié et riche. Ces activités sont impossibles en captivité. Dans les bassins de Planète Sauvage, l'environnement des dauphins n'est pas reconstitué. Il est donc impossible de respecter les besoins physiologiques, psychiques et sociaux des dauphins dans un bassin bétonné. Les dauphins se repèrent et communiquent pas l’écholocation. Or, dans un bassin de béton, les ondes sonores se répercutent sur les parois des piscines, ce qui assourdit les dauphins utilisant leur sonar. Cette utilisation est donc très réduite. De plus, l’eau traitée à l'ozone des bassins, permettant une eau claire et cristalline, irrite la peau des dauphins et cause des maladies respiratoires.
3. Mauvais soins
Contrairement à la plupart des espèces, qui vivent plus longtemps en captivité que dans leur environnement naturel, les dauphins captifs vivent moins longtemps que leurs congénères sauvages. L’espérance de vie d’un dauphin tursiops en captivité est estimée à 30 ans. Elle est de 45 à 50 ans en milieu sauvage. Cependant, à Planète Sauvage, les dauphins meurent encore plus tôt !
Deux adultes, Théa (19 ans) et Minimos (8 ans) sont morts en 2011 et 2012. Little, un jeune dauphin âgé de 12 jours, avait été tué en août 2015 après avoir reçu un coup fatal d'une femelle. Les dauphins élaborent des groupes sociaux complexes. Dans les delphinariums, les individus ne font pas partie des mêmes familles ou groupes. Ils se retrouvent regroupés malgré leur non-affinité et soumis à un environnement délétère (eau traitée, bruit, ensoleillement, manque de nourriture, etc.). En 2016, Aïcko est le quatrième dauphin à décéder à Planète sauvage depuis l'ouverture de la Cité marine. Il était âgé de 6 ans. Il présentait des signes de malnutrition graves et de profondes morsures sur le corps. Aïcko était le souffre-douleur des dauphins plus âgés et était terriblement maigre. En tout, 5 dauphins sont morts à Planète Sauvage, le 5e en mai dernier, une semaine après sa naissance.
Les autopsies des dauphins décédés n’ont jamais été rendues publiques par le parc.
Pour l’instant, aucun dauphin à Planète Sauvage n’a été accueilli par des sanctuaires. Nous leur demandons de proposer aux dauphins une fin de vie respectueuse dans un sanctuaire.
4. De nouvelles naissances, synonymes de captivité forcée
Le 7 mai 2019, au cœur de la Cité Marine, Parel, une femelle grand dauphin, a donné naissance à un petit delphineau. C’est la troisième naissance de dauphin pour le parc. En mai 2020, un autre delphineau est né et est mort moins de deux semaines après sa naissance, à cause de problèmes respiratoires, surement dûs a une malformation congénitale. Nous demandons l’arrêt des naissances en captivité afin de ne pas renouveler la population de dauphins captifs.
5. Spectacle de la honte
À l’heure où les consciences s’éveillent, nous ne pouvons plus mentir aux enfants en leur faisant croire que le dauphin, parce qu’il a toujours l’air de sourire, est heureux en faisant le clown pour obtenir une ration de poisson. Ces spectacles ne peuvent rien apprendre de pertinent aux enfants sur la vie des cétacés, et encore moins prétendre participer à la préservation des espèces. Alors que les dauphins, comme expliqué ci-dessus, sont des animaux d’une extrême intelligence, qu’ils partagent avec nous des valeurs telles que la curiosité, la solidarité, la culture, le langage, la créativité, il est insupportable de les voir exploités ainsi. En effet, pour être dressés à réaliser de multiples pirouettes, les dauphins sont affamés. Ainsi, ils ne répondent qu'à la récompense alimentaire donnée par le dresseur.
6.Un arrêté de loi abandonné
Le 3 mai 2017, Ségolène Royal, alors ministre de l'écologie, a fait passé un arrêté « Delphinarium » afin de réglementer les naissances des orques et des dauphins en captivité. Cet arrêté a été abandonné peu de temps après.
Merci
Avancement
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